Radionuclides: a sourcing challenge

Radionucléides : un défi d’approvisionnement

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Surmonter les défis d’approvisionnement en radionucléides avec des solutions innovantes par Oncodesign Services

 

Le concept d’utilisation de la radioactivité pour traiter les cancers n’est pas nouveau. Un bon exemple est l’iode-131, un pilier de la thérapie du cancer de la thyroïde. Récemment, nous avons observé un regain d’intérêt pour les thérapies par radioligands (RLT ou Targeted RadioTherapy : TRT en anglais), où des molécules à fonction biologique sont utilisées pour délivrer des radionucléides sélectivement aux cellules cancéreuses.

Depuis l’approbation du Lutathera de Novartis, qui traite les tumeurs neuroendocrines et utilise le lutétium-177, un nombre croissant de radiopharmaceutiques potentiels sont en cours de développement, avec une variété de radionucléides différents.

 

Une nouvelle génération de radionucléides

Cet intérêt pour les RLT a entraîné une demande croissante pour divers radionucléides, mais également pour de nouveaux afin de répondre à différentes approches de la radiothérapie interne, telles que les émetteurs bêta et alpha. Obtenir certains d’entre eux devient de plus en plus difficile. Et sans accès aux radionucléides adéquats, ni la recherche translationnelle préclinique ni les essais cliniques de nouveaux radiopharmaceutiques potentiels ne peuvent avancer.

La gamme de radionucléides étudiés s’élargit. Les radionucléides bien établis, tels que le lutétium-177, sont rejoints par de nombreuses alternatives. Cela inclut le couple théranostique d’isotopes de cuivre, cuivre-64 et cuivre-67, le premier étant utilisé pour l’imagerie TEP et le second ayant un potentiel thérapeutique. D’autres radionucléides suscitent un intérêt croissant, comme les émetteurs alpha tels que l’actinium-225, l’astate-211 et le plomb-212, ainsi que les émetteurs bêta comme le terbium-161, qui pourrait être un équivalent potentiel du lutétium-177.

 

Les défis de l’approvisionnement

Les considérations géopolitiques sont un facteur significatif dans les pénuries, la Russie étant l’une des principales sources pour certains radionucléides. Mais au-delà des enjeux géopolitiques, l’absence de méthodes de production adéquates pose un réel problème.

Les alternatives au lutétium sont particulièrement intéressantes en ce moment, car l’approvisionnement en matières premières est fortement orienté vers la Russie. Une fois que la production d’une alternative, comme le terbium-161 progressera, elle devrait compenser la pénurie de lutétium-177 dans un avenir proche. Un autre radionucléide particulièrement prometteur est l’actinium-225, qui montre un potentiel dans des médicaments analogues à ceux contenant du lutétium-177. Des études indiquent que l’actinium, en tant qu’émetteur alpha, semble avoir une efficacité thérapeutique plus marquée. Cela entraîne une demande accrue pour son utilisation dans les études précliniques et cliniques. Cependant, la technologie de production de l’actinium-225 est encore à ses débuts, ce qui entraîne une production trop limitée pour répondre aux besoins actuels et futurs.

Bristol-Myers Squibb a récemment acquis RayzeBio, qui développe un analogue du Lutathera à base d’actinium-225. Cet analogue est passé directement en essais de Phase 3 pour les tumeurs neuroendocrines après que les résultats intermédiaires d’un essai de Phase 1b ont montré une efficacité supérieure à celle du Lutathera, notamment contre les maladies métastatiques. Cependant, des problèmes d’approvisionnement ont entraîné une suspension du recrutement de patients pendant au moins six mois, avant de reprendre récemment suite à la sécurisation de l’approvisionnement en actinium-225. Si une entreprise peine à se procurer de l’actinium-225 en phase 3 d’essais cliniques, il paraît évident que la pénurie soit encore plus prononcée dans l’ensemble du domaine des radiothérapies.

Certaines entreprises ont toutefois poursuivi leurs essais sur des molécules contenant des isotopes alternatifs, et tentent d’établir des chaînes d’approvisionnement directement avec les fournisseurs. Mais cela pose d’autres problèmes pour ceux engagés dans des travaux exploratoires précliniques, avec des besoins en petites quantités. Les fournisseurs privilégieront naturellement les entreprises qui sont en phase clinique, où des quantités plus importantes sont requises, ce qui écarte ceux qui en sont encore au stade préclinique.

 

Comment sécuriser une chaîne d’approvisionnement en radionucléides pour vos programmes précliniques de RLT ?

À mesure qu’une thérapie par radioligand potentielle se rapproche de la clinique, la capacité de se procurer le radionucléide devient cruciale. Ici chez Oncodesign Services, nous avons mis des efforts significatifs dans la construction d’une chaîne d’approvisionnement en radionucléides, couvrant également les défis logistiques pour soutenir nos services de recherche contractuelle dans le domaine des RLT. Nous avons une expérience de longue date et une expertise approfondie en radiochimie et dans le développement de radiopharmaceutiques.

Au fil des années, nous avons constitué un réseau d’entreprises commerciales et de centres académiques, en Europe et récemment avec un nouveau partenaire en Amérique du Nord, qui collaborent avec nous pour fournir tous les radionucléides nécessaires aux projets de recherche de nos clients.

Nous avons anticipé l’augmentation exponentielle de la demande de radionucléides nouvellement développés, et avons ainsi sécurisé l’accès à une large gamme de radionucléides différents. Notre liste de radionucléides disponibles s’étend des plus établis, tels que le lutétium-177, l’indium-111, l’iode-125/131, le zirconium-89, à ceux dont la chaîne d’approvisionnement est encore à ses débuts. Notamment, cette dernière inclut l’actinium-225 et le terbium-161, ainsi que les deux isotopes théranostiques du cuivre (cuivre-64/67).

Oncodesign Services a établi une alliance stratégique, DRIVE-MRT (DRIVE-Molecular RadioTherapy), pour soutenir vos programmes précliniques, de la recherche fondamentale à la clinique, pour le développement de radiopharmaceutiques de manière rapide et fiable. Notre programme DRIVE-MRT s’appuie sur notre réseau établi de fournisseurs de radionucléides, de chaîne logistique et de laboratoires avec une expertise approfondie, y compris, dans certains cas, avec des productions internes.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la radiothérapie moléculaire (MRT)/RLT et sur la manière dont Oncodesign Services peut soutenir vos projets, contactez-nous via le formulaire ci-dessous.

Ou si vous êtes intéressé à en savoir plus sur comment réutiliser votre médicament contre le cancer pour la MRT, lisez notre article du Dr Efthychia Koumarianou !

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